Pourquoi se débarrasser des chaudières fonctionnant au dérivé de pétrole ?

chaudières à pétrole
 

Encore utilisée par plus de 3,5 millions de ménages en France, la cote de popularité de la chaudière utilisant des dérivés du pétrole est en chute libre ces dernières années. Elles ne sont effectivement pas très écologiques et coûtent cher. Raison pour laquelle l’État incite les ménages à effectuer un changement de chaudière. Des solutions de remplacements sont d’ailleurs disponibles et consultables sur le site sur Ma Chaudière Gratuite. Mais quels sont les principaux inconvénients des chaudières au fioul ? Existe-t-il des solutions de remplacement à ce type de chaudière ?

Les principaux inconvénients des chaudières au fioul

Utilisant un combustible dérivé du pétrole, ce type de chaudière présente effectivement un bilan en carbone catastrophique. Imputé à de nombreuses pollutions responsables du réchauffement climatique, le fioul émet effectivement 466 kilogrammes de CO2 par MWh, contre 222 kg pour le chauffage au gaz et 180 kilogrammes pour les chauffages électriques. Un combustible dont le prix fluctue énormément et a tendance à varier en fonction du prix du pétrole. En matière d’espace, la chaudière au fioul occupe énormément de place avec sa cuve imposante posée au sol dans le jardin ou enterrée et souvent alimentée en fioul une fois par an pour pouvoir subvenir aux besoins de chaque foyer. De plus, il s’agit d’un investissement à long terme. La durée de vie d’une chaudière au fioul est effectivement de 20 ans. En matière d’entretien, le chauffage au dérivé de pétrole nécessite un entretien et suivi régulier afin d’optimiser leurs rendements. Plus d’informations seront disponibles sur machaudieregratuite.fr .

Une croisade contre le chauffage au fioul

Raisons pour lesquelles le gouvernement français s’est lancé dans une campagne contre ce type de chauffage. L’objectif étant de s’en débarrasser au cours des 10 prochaines années. Il a donc mis en place quelques mesures incitatives à la transition écologique à l’image de la chaudière un euro à destination des ménages les plus modestes. Les 30 % de réduction fiscale octroyée à l’achat de ce type de chauffage a à titre d’exemple peu à peu supprimé par l’État afin d’orienter les Français vers un autre type de source de chaleur à domicile. Désormais, les ménages optant pour d’autres solutions de remplacement chaudière moins polluante se voient bénéficier d’une aide allant jusqu’à 3 000 euros selon leurs revenus. L’État a également instauré une prime chaudière destinée à faciliter la conversion et permettre aux foyers de mettre à d’autres types de chaudières alimentés par d’autres sources d’énergie. Il recommande effectivement l’utilisation d’alternatives plus écologiques que le fioul à l’image des chaudières électriques ou des chaudières à granulés.

Des solutions alternatives

Les granulés de bois sont fabriqués avec des résidus de bois ou par la récupération des copeaux ou de sciures de bois et leurs combustions des granulés ont effectivement un impact neutre en matière d’émission de CO2. En termes d’économie, la chaudière à granulés utilise donc des combustibles bon marché. Le prix au kWh des pellets est en effet semblable à celui du gaz sans avoir à ne souscrire à aucun abonnement supplémentaire. Elles affichent une haute densité énergétique offrant ainsi un taux de rendement supérieur par rapport au fioul et aux chaudières à bûches. De plus, ce type de chaudière est éligible aux aides et crédit d’impôt chaudière dont la CITE pour Crédit d’Impôt Transition énergétique ou la prime Énergie. L’installation reste toutefois leurs principaux inconvénients. Tout comme les chaudières au fioul, une installation chaudière à granulés occupe énormément de places. Il existe également d’autres solutions comme les chaudières biomasse fonctionnant avec des résidus organiques tels que les pailles, les coques des fruits ou les écorces des arbres, du bois et des sous-produits du bois, des chaudières au gaz naturel, des chaudières électriques.