Les objectifs du Conseil National de la Résistance Iranienne

la Résistance Iranienne
  Le Conseil national de la résistance iranienne est couramment reconnu sous l’acronyme CNRI. Il s’agit d’une organisation qui regroupe de nombreux groupes, organismes, associations et personnalités démocratiques iraniens. Ce conseil a été créé en 1981 à Téhéran et dispose de plusieurs objectifs pour lutter contre l’intégrisme. Massoud Radjavi fut le premier dirigeant de la Résistance iranienne. À l’heure actuelle, le CNRI compte environ 550 membres, rassemblant des représentants des minorités religieuses et ethniques. Il est intéressant de noter que la plus grande partie des membres est représentée par des femmes.

Une organisation œuvrant pour consolider les relations internationales

La politique étrangère de la résistance iranienne repose sur le respect et l’indépendance de la Charte des nations unies, les divers traités et conventions internationaux, la conservation des relations internationales comme régionales ainsi que la non-intervention dans les affaires internes des autres pays. Dans ce contexte, le cnri conserve une entente réciproque dans le processus de paix au Moyen-Orient. Il cautionne également l’instauration et la préservation du calme dans la région et proscrit toute forme d’agression. Le Conseil a aussi pour objectif de contrer la prolifération nucléaire et l’accroissement de la production d’ADM (Armes de destruction massive). Dans tous les cas, les décisions prises au sein de ce dernier considèrent l’approbation de tous ses membres. Il fait en sorte de toujours prendre en compte les divers points de vue divergents ou non dans les plans et décisions à adopter.

Un conseil engagé dans la lutte contre la dictature religieuse

Les personnes désignées à la tête de la résistance iranienne ont mis au point un système ayant pour but d’éradiquer les différentes opinions en désaccord avec la religion en Iran, particulièrement, une forme de dictature religieuse. Pour mener à bien cette mission, l’action établie regroupe tous les républicains et les Iraniens pour promouvoir un régime laïc, indépendant et démocratique. Cependant, ce type de campagne requiert une cohésion plus renforcée et particulièrement soutenue : la formation du Front. De cette manière, il sera plus simple de mettre fin à la dictature religieuse. Les membres du conseil ont désigné Maryam Radjavi pour être le dirigeant du conseil, un vote qui s’est déroulé à l’unanimité. Elle a décrété que le Front serait une image de ce que recherche le peuple iranien sur leur désir de démocratie, bien au-delà des jugements qui transcendent les avantages politiques.

Une structure qui veille sur les droits de l’homme et de la femme

Les organisations d’opposition iranienne qui composent le CNRI s’engagent à faire respecter les droits de l’homme. En conséquence, la présidente du Conseil veille à ce que les lois provenant d’une déclaration en lien avec les droits de l’homme soient appliquées. Il s’agit notamment des conventions qui se rapportent à la liberté d’expression et de pensée, le libre accès aux partis politiques, aux médias, aux cultes ou aux syndicats. La liberté de profession est également un sujet important, en tenant compte des préventions contre les violations des droits. Le Conseil exige aussi que les droits de la femme soient perçus comme ceux des hommes : droit de vote et d’élection. Il en est pourtant concernant les droits à l’emploi. Le Conseil agira pour contribuer au développement du leadership chez les femmes. De cette façon, elles seront libres d’opter pour n’importe quel domaine d’activité pour y développer une carrière professionnelle. Elles auront ainsi l’occasion d’être à la tête d’une quelconque société ou gérer une fonction bien précise dans un secteur d’activité. La mise en avant des droits de la femme engage également le respect dans ses sélections vestimentaires, ainsi que le choix de concourir dans une compétition sportive ou autre activité artistique.