On sait tous qu’une idée de projet ne vaut rien si elle n’est pas bien exécutée. Cependant, avant de lancer votre entreprise, il y a un certain nombre de points que vous devez vérifier. Voici alors 5 conseils pour mettre place votre projet entrepreneurial et sélectionner les bons outils et logiciels de gestion.
1-Créer un business plan
Il va sans dire que toute entreprise rencontre, à un moment ou à un autre, quelques problèmes que l’entrepreneur doit apprendre à régler en temps voulu. Pour créer une société et mettre toutes les chances de réussite de votre côté, vous devez anticiper ces fléaux. Autrement dit, vous êtes dans l’obligation d’élaborer un business plan qui tient compte des dépenses et des contraintes de votre projet. De cette manière, vous saurez intervenir au bon moment afin de limiter les dépenses. Ce business plan vous permet de coucher sur papier les différentes alternatives qui s’offrent à vous pour minimiser les coûts et obtenir les meilleurs résultats possibles. Vous aurez ainsi une idée de la rentabilité de votre entreprise avant même d’avoir lancé le projet. Par exemple, ouvrir une entreprise avant-même d’avoir un seul client est ce qu’on qualifierait de très mauvaise approche entrepreneuriale. Pourquoi ? Parce que dès le jour de son lancement, votre projet commence à vous faire dépenser de l’argent sans en gagner. Pour contrer ce problème, il vaut mieux inclure dans votre business plan l’impératif de trouver une base de clientèle avant d’avoir commencer. Pour plus d’infos, visitez compte-pro.com.
2-Choisir la forme juridique de l’entreprise
Le statut de société que vous allez choisir varie en fonction du nombre de personnes impliquées dans la création et l’exécution du projet. De nos jours, de nombreux entrepreneurs décident de se lancer seuls. Ils deviennent ainsi à la fois chef d’entreprise et employé. Les statuts juridiques qui correspondent à cette formule sont généralement : l’auto-entreprise, l’entreprise individuelle, l’entreprise individuelle à responsabilité limitée. Si vous venez de commencer et que vous ne souhaitez pas prendre beaucoup de risques, il est conseillé de choisir le statut d’auto-entreprise. Cela vous permettra de tester votre idée sans devoir dépenser de l’argent. En cas d’échec, dissoudre l’entreprise sera également sans véritables pertes matérielles. La plupart des entrepreneurs dans le domaine du digital optent pour cette option.
3-Etudier les modèles d’entreprises les plus réussis
Lorsqu’on souhaite devenir avocat, on n’a qu’à étudier le droit dans un établissement spécialisé. Idem pour les médecins, les architectes et les couturiers. Malheureusement, pour devenir entrepreneur, il n’y a pas de formations sur-mesure pour ce type de carrière. Comment apprend-on alors à devenir chef d’entreprise ? Tout simplement en s’inspirant de parcours similaires. Autrement dit, vous devez vous entourer d’entrepreneurs qui ont déjà réussi dans votre domaine d’activité ou dans un autre domaine. Cet entourage expérimenté sera en mesure de vous donner la démarche à suivre, les compétences à maîtriser et les atouts requis pour être à la tête d’une entreprise qui marche. Quand on désire réussir dans le monde des affaires, le cercle social est un point essentiel. C’est ce qui vous permettra de développer vos compétences et de repérer vos failles pour y remédier. Ainsi, au lieu de vous isoler et de tout parier sur vous-mêmes, travaillez toujours avec des personnes plus expérimentées. Celles-ci ont surement rencontré dans leur parcours les contraintes auxquelles vous faites face. N’hésitez donc pas à vous entourer de compétences qui vous serviront à gravir les échelons plus vite.
4-Trouver les bons outils de gestion d’entreprise
Réussir dans la création de société passe aussi par le choix des outils de gestion. Commencez alors par vous procurer un bon logiciel de facturation et de comptabilité. Certains penseront immédiatement à télécharger des versions gratuites qu’on trouve facilement sur internet. Mais les choses sont un peu plus compliquées qu’il n’y paraisse. Si vous voulez un logiciel qui participe activement à la gestion de votre entreprise, vous devez penser à investir. Trouvez-en un capable d’enregistrer les dépenses et d’ajuster les paiements. Pour bien gérer vos clients, pensez aussi à un CRM. Cela vous permettra de traiter les requêtes de votre clientèle et d’économiser un temps précieux que vous pouvez utiliser pour des tâches plus complexes. Sans oublier les outils de mailing et ceux qui vous permettront de booster vos stratégies marketing et web-marketing. Prévoyez alors un logiciel pour faciliter la communication avec vos prospects et clients. Prenons l’exemple du logiciel « MailChimp ». Non seulement il permet d’envoyer des mails aux destinataires de votre choix, mais il assure aussi la programmation de l’envoi. Cet outil offre également la possibilité d’établir des statistiques afin de mieux évaluer l’efficacité de votre démarche.
5-Se concentrer sur la valeur ajoutée de votre entreprise
Quelques entreprises se lancent avec un projet innovant : une véritable trouvaille qui peut changer la face du monde. Pour les autres, il s’agit uniquement de proposer une version améliorée d’un produit ou d’un service qui existe déjà et qui a fait ses preuves. Une fois que vous aurez lancé votre entreprise, concentrez-vous alors sur ce qui vous distingue de vos concurrents et faites-en la promotion. Pour trouver votre point fort, qui sera par la même occasion la ligne directrice de votre plan marketing, interrogez vos clients. Posez-leur des questions précises sous forme de questionnaire par exemple. Vous serez dès lors en mesure de formuler les besoins spécifiques de vos clients ainsi qui les raisons pour lesquelles ils seront prêts à investir. Plusieurs entreprises naissantes se concentrent sur leur idée sans tenir compte de son impact sur les autres. Elles se retrouvent vite dans une impasse et s’engagent sur une voie stérile : celle de vouloir à tout prix répondre à un besoin qui n’existe pas ! Ne tombez pas dans ce type de piège. Aussi révolutionnaires et singuliers soient-ils, vos produits ou services ne pourront être vendus si le client n’en éprouve pas le besoin.